Breton d’origine, et encore fièrement attaché à ma région, j’y fais régulièrement des escapades, et c’est année, avec une programmation d’enfer, je ne pouvais pas rater l’édition de Vieilles Charrues. Pour le 1er festival de France, c’est la petite ville de Carhaix qui accueillent pendant 4 jours les 280 000 festivaliers, et quoi de mieux qu’une bonne bière, qui plus est locale pour se désalterer : j’ai nommé la Coreff.

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Cette brasserie est étroitement lié au festival, puisque c’est le fondateur et président du festival qui a aussi été le patron de Coreff en 1999, mais faisons un petit retour arrère.

En 1985, Christian Blanchard et Jean-François Malgorne créent la Coreff, brassée au sien de la brasserie des Deux Rivères à Morlaix. Etant formé à Ringwood, une brasserie du anglaise, et accompagné de Peter Austin, brasseur anglais, leur 1ere création est naturellement une Ale anglaise. Coreff devient la 1ere microbrasserie française depuis la fin de la Seconde Guerre.

Pendant 15 ans, la brasserie se développe, et grace à l’identité bretonne, elle se fait une place dans la catégorie des « produits identaires bretons ». Cette étiquette lui permet d’être présent dans le milieu culturel breton, dont les Vieilles Charrues, jeune festival qui fait déjà plus de 100k visiteurs. 1000_7c138e63b0b5e4e32f765b1060bb05ecC’est en 1999 que Christian Troadec le fondateur du festival rachete la brasserie. Elle continue de prosperer, et en 2005, elle déménage à Carhaix. En 2008, elle est revendue à des finistèriens, dont Mathieu Breton qui est son dirigeant depuis.

Durant toutes ces années, la gamme c’est étoffée. La brasserie propose aujourd’hui une douzaine de bière. En plus de la Coreff ambrée, une Real Ale a la robe rousse et a la fine mousse, on trouve :

  • La blonde, dorée, avec des notes d’agrumes.
  • La blanche, type WeizenBier, avec des notes de citron et coriandre.
  • La rousse, assemblage de 4 malts qui lui donne une robe rouquine, avec des saveurs de fruits rouges.
  • La brune, dense qui permet de bien ressentir les saveurs de la torréfaction.
  • Une stout, une Bitter Stout, tirée directement au fût pour avoir une belle mousse épaisse.
  • La Dramm Hud, une Strong Ale, issue de 3 malts (orge et froment) qui lui donne une robe cuivrée. Son houblon, sélectionné en Alsace, lui donne des arômes floraux et une légère amértume.
  • La St Patrick, une Red Ale, amer et acide, aux notes de pain frais.
  • La IPA, dernière née pour célébrer les 30 ans de la brasserie, qui se caractèrise par ses notes houblonnées et herbacées.

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La brasserie propose aussi, depuis 2005, pour la gamme ambrée, blonde et blanche une production biologique. La gamme bio représente environ 40% de la production.

 

Elle est aujourd’hui, avec ces 18 000Hl par an, la 3eme microbrasserie sur ce marché en pleine évolution.